Selon le rapport de recherche sur le harcèlement de rue à Montréal*,  le harcèlement de rue fait partie d’un ensemble de violences comprenant des formes dites « ordinaires » ou banalisées et d’autres comportements et propos criminalisés qui peuvent être à connotations sexistes, racistes, cissexistes, hétérosexistes, classistes, âgistes et capacitistes. Il s’agit de tous propos, attitudes ou comportements intrusifs, insistants et non sollicités perpétrés par des inconnus dans des endroits publics, comme les parcs, les arrêts d’autobus, le métro, les bars ou les musées.

Pour mieux comprendre la terminologie employée** :

Sexisme : 
attitude discriminatoire fondée sur le sexe ou sur les stéréotypes liés au genre, généralement à l’endroit des femmes; ​
Racisme :
 discrimination et préjugés envers un groupe humain ou une ethnie particulière; ​
Cissexisme :
 discrimination et préjugés envers les personnes dont l’identité ou l’expression de genre ne correspond pas au sexe assigné à la naissance; ​
Hétérosexisme :
 discrimination et préjugés envers les personnes dont l’orientation sexuelle diffère de l’hétérosexualité; ​
Capacitisme :
 discrimination et préjugés envers les personnes en situation de handicap; ​
Classisme :
 discrimination et préjugés envers les personnes appartenant ou non à une classe sociale; souvent basés sur des critères économiques (ex. : envers les plus pauvres);  ​
Âgisme :
 discrimination et préjugés fondés sur l’âge (ex. : envers les personnes âgées ou les personnes plus jeunes). 

Identité de genre

Personne cisgenre :
 personne dont le genre correspond au genre assigné à la naissance. ​
Personne transgenre :
 dont le genre ne correspond pas à celui qui lui a été assigné à la naissance (ex. : homme transgenre, femme transgenre).​
Personne non binaire :
 dont l’identité de genre se situe en dehors du modèle de genre binaire homme ou femme.​