S’unir pour agir

Le harcèlement de rue est un enjeu bien présent dans la métropole. La Ville de Montréal, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la Société de transport de Montréal (STM) s’unissent donc pour lutter contre le harcèlement de rue en posant des actions concrètes afin d’assurer le bien-être collectif dans les lieux publics.


Le harcèlement de rue, c’est non. Témoins agissons.

En collaboration avec des organismes du milieu communautaire, nous voulons sensibiliser la communauté avec la campagne « Le harcèlement de rue, c’est non. Témoins, agissons. » en diffusant de l’information sur le sujet pour pouvoir identifier ces situations et agir efficacement si nous en sommes témoins.


Le rôle des témoins est important

Dans un peu plus de la moitié des incidents rapportés, les témoins n’ont pas agi pour aider la personne victime de harcèlement de rue*.  Collectivement, on devrait se mobiliser pour lutter activement contre le harcèlement de rue. La première étape est la sensibilisation, car la banalisation des actes de harcèlement de rue peut contribuer à faire perdurer le phénomène et à normaliser ces comportements.

Il peut être intimidant de poser action. Choisissez les actions avec lesquelles vous êtes le plus à l’aise. Peu importe ce que vous décidez de faire, une petite action peut tout changer. L’important est de savoir reconnaître le harcèlement de rue et de passer à l’action.


Des lieux publics sûrs pour tout le monde

Tout le monde a le droit de circuler librement dans les lieux publics, peu importe son genre, son origine, son âge, ses conditions sociales, ses capacités, sa couleur de peau, sa religion ou son orientation sexuelle. Montréal est une ville alliée de la lutte au harcèlement de rue depuis plusieurs années. Son intention : continuer à prévenir le harcèlement de rue pour que la vie en ville soit harmonieuse, respectueuse des différences et sans violence.


Des actions de la Ville de Montréal qui portent la vision d’une ville sécuritaire et égalitaire

  • Déclaration contre les violences sexuelles au conseil municipal (2018) ;
  • Adhésion à l’initiative mondiale « Des villes sûres et des espaces publics sûrs » d’ONU Femmes (2019) ;
  • Soutien à des initiatives communautaires de prévention des violences sexuelles dans les lieux publics ;
  • Soutien financier pour le développement d’une recherche quantitative sur le harcèlement de rue à Montréal (2021) ;
  • Création et diffusion d’un aide-mémoire sur les principes d’aménagement sécuritaire, « Créer des lieux publics où l’on se sent en sécurité » (2022), visant la conception d’aménagements, d’espaces publics sécuritaires pour les filles, les femmes et l’ensemble de la population ;
  • Déclaration pour renforcer la lutte au harcèlement de rue à Montréal au conseil municipal (2022).

Des solutions de la STM pour offrir un réseau de transport collectif accueillant

  • Service Entre deux arrêts : élargissement du service à toute personne seule ou accompagnée d’un enfant qui en fait la demande entre 19 h 30 et 5 h 30, toute l’année. Ce service a été mis en place par la STM en 1996. Initialement offert uniquement aux femmes, il a été bonifié en septembre 2022. 
  • Sensibilisation du personnel de première ligne en vue d’offrir un accueil empathique aux personnes victimes ou témoins de harcèlement. Ils peuvent aussi signaler un incident et orienter la victime vers les ressources d’aide et de soutien. 
  • Présence de constables spéciaux de la STM qui patrouillent les installations. Ces équipes collaborent étroitement avec le SPVM.

SPVM : une plateforme consacrée aux incidents et aux crimes haineux

Unité spécialisée au sein du SPVM, le Module des incidents et crimes haineux (MICH) a été créé en 2016.

Son rôle est de prévenir et de lutter contre les incidents et les crimes haineux afin de renforcer le sentiment de sécurité des Montréalais et Montréalaises. Apprenez pourquoi il est important de signaler de telles situations (vidéo).

Le personnel du MICH traite exclusivement les incidents et les crimes motivés par la haine, que ce soit par le biais d’enquêtes, d’analyses ou d’activités de prévention.




* Rapport de recherche sur le harcèlement de rue à Montréal. UQAM/CÉAF. Courcy, Isabelle, Lavoie Mongrain, Catherine, Blais, Mélissa (2022). Retour à la source de la note #1